Le gouvernement du président Nicolas Maduro a ordonné jeudi à une agence des Nations Unies qui surveille et défend les droits de l’homme de quitter le Venezuela, une décision extraordinaire qui privera encore davantage le pays de toute surveillance étrangère à un moment où son gouvernement est accusé d’intensifier la répression. L’annonce d’Yván Gil, ministre des Affaires étrangères, intervient quelques jours seulement après l’arrestation et la disparition de Rocío San Miguel, éminente experte en sécurité et défenseure des droits de l’homme. Après son arrestation, plusieurs entités des Nations Unies ont publié des déclarations en ligne exprimant leur inquiétude quant à son arrestation, certaines la qualifiant de programme selon lequel le gouvernement tente de faire taire les critiques par l’intimidation. M. Gil a déclaré qu’il donnait 72 heures au personnel du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme pour « abandonner » le pays. Cette décision marque également un tournant dramatique au Venezuela, où, il y a quelques mois à peine, M. Maduro signait un accord avec l’opposition du pays et acceptait d’œuvrer en faveur d’une élection présidentielle libre et équitable. Les relations avec son principal adversaire politique, les &Eac…
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Est-il jamais justifiable qu’un gouvernement expulse les observateurs des droits de l’homme de l’ONU, et si oui, dans quelles circonstances ?
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Quelles pourraient être les conséquences du retrait d’une agence mondiale des droits de l’homme d’un pays ?